Nos droits

  • Aucun·e soignant·e n’a à émettre de jugement sur nos corps.
  • Aucun·e soignant·e ne peut nous imposer d’examens intimes de manière systématique.
  • Aucun examen gynécologique ne nécessite la nudité complète.
  • Vous êtes en droit de refuser un examen.
  • Vous êtes en droit de venir accompagné·e.

UNE APPROCHE RESPECTUEUSE DE NOS CORPS ET DE NOS CHOIX

Si nous consultons pour une simple prescription d’un moyen de contraception, si nous sommes en bonne santé sexuelle ou tout simplement parce que nous ne le voulons pas, nous avons le droit de refuser de nous faire ausculter, nous avons le droit de refuser d’être nu·e. Lors d’un premier rdv avec un·e soignant·e que nous ne connaissons pas, il importe de se préparer à cette éventualité et de savoir que refuser un examen est notre droit. De plus, les actes pratiqués doivent nous être expliqués et nécessitent notre consentement libre et éclairé : accepter un frottis ne signifie pas accepter aussi un toucher vaginal ou une palpation des seins, et inversement.

« […] le secret consiste à se préparer à refuser bien avant d’y aller, et à le dire d’emblée au médecin, en étant prête à se lever et à sortir s’il se braque. S’il n’y a ni examen, ni prescription, il n’y a pas non plus d’honoraires à régler. Tout comme on peut entrer dans un magasin, choisir un produit et finalement le laisser parce qu’on n’en est pas satisfait. Ça ne peut pas être moins vrai pour un professionnel de santé. »[1] Martin Winckler

Nous savons néanmoins qu’il est difficile de refuser et de dire non à un·e soignant·e. Pour cela, n’hésitez pas à consulter le « Manuel d’autodéfense féministe dans le cadre de la consultation en santé sexuelle et reproductive ».

  • Concernant la prescription d’un contraceptif, les touchers vaginaux ne sont pas nécessaires sauf dans le cas du DIU ou du diaphragme. Nous sommes en droit de refuser cet examen.
  • Dans le cadre du suivi de grossesse, un toucher vaginal systématique n’est pas nécessaire. Nous avons le droit de poser des questions pour nous assurer de la nécessité de l’examen voire de repousser l’examen à une prochaine consultation si nous en ressentons le besoin.
  • Concernant le dépistage du cancer du col de l’utérus, les recommandations internationales et nationales préconisent d’effectuer des frottis à partir de 25 ans, tous les 3 ans. Tout frottis avant cet âge, et plus fréquemment, n’est pas nécessaire, sauf dans le cas d’antécédents familiaux ou personnels spécifiques. – cf. Recommandation de la HAS
  • Nous ne sommes pas obligé·e·s de nous peser ou de prendre connaissance de notre poids. La connaissance du poids est néanmoins nécessaire dans la prescription d’un contraceptif hormonal mais nous pouvons tout à fait demander au soignant ou à la soignante de regarder le chiffre sur la balancesans nous le communiquer. Un·e praticien·ne n’a par ailleurs pas à émettre de jugement de valeur sur notre apparence physique, notre poids ou autre.

LA NUDITÉ EN CONSULTATION GYNÉCOLOGIQUE

Ne pas avoir à se mettre entièrement nu·e et pouvoir refuser des actes lors de consultations pour gynécologie est l’une des bases d’une pratique respectueuse et féministe. Alors qu’il nous paraîtra absurde de nous mettre torse nu pour que notre généraliste écoute nos poumons ou encore entièrement nu·e pour être pesé·e, nous avons intériorisé qu’il est normal voire obligatoire de nous dévêtir entièrement lors des consultations en gynécologie. La nudité complète, pratique encore courante lors d’examens gynécologiques, n’en est pas moins un abus de pouvoir de la part du ou de la soignant·e.

AUCUN examen gynécologique ne nécessite l’entière nudité.

Quels que soient les arguments de votre soignant.e, vous n’avez pas à vous dévêtir entièrement pour un frottis, un toucher vaginal ou encore une palpation des seins.
Si des examens physiques sont nécessaires, il est possible de ne dénuder que le bas du corps pour l’examen gynécologique, puis de se rhabiller et de dénuder le haut du corps pour l’examen des seins. Il ne s’agit pas de savoir si nous sommes pudiques, chochottes, jeunes ou non, mais bien de faire reconnaitre notre droit à être bien traité·e par nos soignant·e·s. Nous avons le droit de refuser cette pratique tout comme nous avons le droit de refuser tout acte médical dont nous n’avons pas envie ou dont nous ne comprenons pas l’utilité.

Il est bon de rappeler que dans de nombreux pays, les patient·e·s portent des blouses lors des examens ou encore se rhabillent entre l’examen gynécologique et la palpation des seins. En Grande-Bretagne, lors des consultations gynécologiques, lae soignant·e est toujours accompagné·e d’un·e infirmier·e pour contrôler tout potentiel abus de pouvoir, comme le rappelle Martin Wickler.


UN VÉRITABLE CHOIX CONTRACEPTIF

Toutes les méthodes de contraception sont plus efficaces lorsque nous les avons choisies et qu’elles correspondent à notre mode de vie. Il existe un nombre important de méthodes contraceptives qui nous sont malheureusement rarement toutes proposées. Avant une consultation ou simplement pour vous informer, vous pouvez prendre connaissance de toutes les méthodes de contraception disponibles sur le site « Choisir sa contraception ».

Il y a très peu de contrindications absolues à l’usage des contraceptifs.
Vous pouvez consulter les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé pour les connaître. À titre d’exemple :
· Nous avons le droit à un dispositif intra-utérin (communément appelé stérilet) même sans avoir eu d’enfants ou sans relation « stable ».
· Nous avons le droit à une stérilisation volontaire sans conditions d’âge ou de parité.
· Nous avons le droit de préférer des méthodes naturelles.
· Nous avons le droit de préférer le préservatif aux autres méthodes.

Ce que nous ressentons est important et à prendre en compte.
Les effets secondaires d’un contraceptif, les règles douloureuses ou encore l’impact d’une contraception sur notre vie sexuelle sont autant de thématiques que nous sommes en droit d’aborder librement et pour lesquelles nous devons être écouté·e·s avec respect et pris·e·s en compte.


LE DROIT D’ÊTRE PRIS·E EN CHARGE

  • Il est illégal de refuser un.e patient.e sous prétexte qu’elle/il bénéficie de la CMU, de la CMU-C ou de l’Aide Médicale d’Etat (AME).
  • Nous avons le droit de connaître à l’avance les honoraires des praticien·ne·s que nous consultons.

SE PRÉPARER À LA CONSULTATION

La situation de consultation médicale n’est pas toujours évidente et nous pouvons nous sentir déstabilisé.e.s, d’autant plus quand il s’agit de gynécologie et de sexualité. Afin de vivre le mieux possible ces situations, nous pouvons nous y préparer :

Vous pouvez consulter le « Manuel d’autodéfense féministe dans le cadre de la consultation en santé sexuelle et reproductive » pour vous préparer à la consultation.

Vous pouvez venir accompagné.e.s. Lae professionnel.le de santé n’a aucune raison de s’opposer à ce que vous veniez accompagné.e.s d’ami.e.s ou de membres de notre famille. À plusieurs, nous sommes plus en mesure de nous affirmer et de refuser des actes avec lesquels nous ne sommes pas d’accord.

Vous pouvez préparer une liste de nos questions et de ce que vous voulez aborder.
Éventuellement noter les réponses données. Cela permet de s’assurer d’avoir eu toutes les informations souhaitées et signifie au soignant·e notre participation active à cette consultation.

Vous pouvez vous renseigner au préalable, sur la contraception, mais aussi sur la sexualité, les IST et les alternatives de soins et poser des questions suite à cette recherche. Vous pouvez également demander à la/au soignant·e de se renseigner sur des pratiques et leurs conséquences si elle/il n’en a pas encore connaissance.

61 réflexions au sujet de « Nos droits »

  1. Merci pour toutes ces informations !
    En vous lisant je me rend compte du pouvoir que représente le médecin : difficulté de dire non à un examen, inimaginable de remettre en question ce qu’il nous dit (le médecin c’est celui qui sait après tout….).
    Habituée à être examinée sous tous les angles lors d’examens gynécologique, je pense que nous oublions, lors de ces consultations, qu’il s’agit de notre corps. C’est comme si ce corps ne nous appartenait, il est entre les mains du médecin….
    Merci pour cette prise de conscience !

  2. Merci ça fait du bien de lire ça… aujourd’hui j’ai refusé un examen gynecologique et mon gyneco m’a refusé la prescription de la pilule… on s’était vu l’année dernière et j’avais fait un frottis…

    • Ça m’est arrivé aujourd’hui… Et elle avait gardé ma carte vitale et refusait de me la rendre quand j’ai dit que je partais…ça a failli partir en biberine totale !! Je suis choquée

  3. Merci beaucoup, je vous soutiens, j esepre qu en France, nous aurons le choix et la liberte de decider notre accouchement sans etre jugee par les soignants ou humiliee

  4. Bonjour,
    j’ai subi un frottis forcé il y a quelque temps, on m’a obligée à le faire sinon on ne me voulait pas me prescrire de contraception… cet ignoble chantage m’a révoltée, j’ai porté plainte pour abus, hélàs l’affaire a été « classée » et ça n’a pas abouti, et je reste avec ma souffrance, ma honte, un sentiment d’avoir été salie. Votre démarche à travers ce site fera prendre conscience à des milliers de femmes qu’elles peuvent et doivent réagir en cas d’abus afin de faire valoir leur droits et leur dignité. merci!

    • Bonjour
      Je viens de voir ton message je sais que ce n est pas facile mais oublie cela et prends ta revanche prochainement .
      Mais saches,que tu aurai pu refusé cet examen et voir un autre médecin tout simplement . Moi je refuse qu on m’oblige à quoi que ce soit encore pire l orsqu il s agit de mon corps alors là le service médical peuvent dire ce qu’ils veulent je m’en moque royalement c est tout.
      En général je refuse un homme sache femme et gynécologue l’orsqu’il s’agit de m’examiner . Ça ne passe pas point ./ Alors celle qui font leurs leçons je m’en moque Nous devons déjà en tant que femme et patiente respecter le choix de chaqu’une de nous . Je pense que le reste s améliorera avec tout simplement .

      • Bonjour, super info, merci! j’ai subi la même chose (refus du frottis), et je n’ai pas payé ma gynéco à la fin; par contre, je ne trouve aucun autre qui puisse me prendre avant la fin de l’année, il faut que je me déplace assez loin, ce qui est problématique; savez-vous si la sécu nous rembourse le transport dans ce cas?

    • moi une généraliste m’a mis une pression de dingue pour me faire et facturer un frottis alors que je venais pour une entorse de la cheville…la médecine est un business

  5. J’ai le mauvais souvenir d’un gynéco qui a refusé de me poser un stérilet sous prétexte que je suis nullipare : il m’a coupé la parole en me disant « Vous allez prendre la pilule , il n’y a aucune raison que vous ne la supportiez pas « . Il m’a fait l’ordonnance sans même que j’ai eu le temps de dire non…Pourquoi on ne nous laisse pas le choix tout simplement ?

    • À ta place je ne le réglerais pas sa note tu as toujours le choix un gyne c est comeme minimum 60€ la sécu ne rembourse pas grand chose ne l’oublie pas et tu trouveras toujours un /une autre plus polis et correcte dans son travail et envers ses patientes

  6. Bonjour, j’ai vu une gynéco non conventionnée à Romans sur Isère en décembre dernier (pour absence de règles et démangeaisons.
    (50euros) 1H30 en salle d’attente, 20 minutes avec elle, , elle m’a fait un frottis, environ 3 semaines après j’ai reçu la facture du labo (environ 30euros), aussitot j’ai payé.
    Je n’ai jamais reçu mes résultats d’analyse, j’ai appelé le labo qui me renvoie vers la gynéco qui biensur n’est pas joignable, les secrétaires d’une plateforme me disent transmettre ma demande par mail. Finalement la gynéco me laisse un message vocal disant que tout va bien.
    Hors je suis mieux placée qu’elle pour savoir que non.
    Je veux récupérer mes résultats, je crois que c’est mon droit non?
    Comment faire? Il suffirait à la doc ou au labo de coller un timbre sur une enveloppe..
    Suis-je obligée d’attendre encore des heures dans sa salle d’attente et d’insister pour avoir mes résultats?
    Et le labo n’a-t-il pas obligation de me donner ce papier vu que j’ai payer ma facture?

    Total 80 EUROS pour rien, pas soignée, une après midi perdu car en plus c’est loin de chez moi, des appels très désagréables avec des gens totalement indifférents , et une perte de confiance envers le corps médical…

  7. Bonjour, une gynécologue a le droit de refuser de prescrire une pilule sous prétexte qu’elle l’a décidé toute seule? Sans aucun contre avis médical, juste parce qu’elle pense que ça aidera les femmes à moins ouvrir les cuisses (son discourt se résume à cette dernière phrase) et à être sur que c’est « LE BON » avant de coucher avec!!! Je me suis sentie INSULTé juste pour lui avoir dit que je ne savais pas si mon copain était vraiment le bon ou pas… C’est grave de juger sur ça et de décider pour moi ce que je dois faire de ma vie et de mon vagin (désole mais c’est clairement l’idée).

    Merci d’avance

    • Non, vous avez fait l’objet d’un comportement et de propos abusifs de cette soignante, qui n’a bien entendu aucun droit de vous empêcher de prendre un moyen de contraception et encore moins de juger votre vie et vos choix! Si vous le souhaitez, il serait peut-être opportun de signaler les faits (Ordre des médecins, Défenseur des droits) ou encore de lui écrire directement un courrier.

  8. Bjr, très bien votre site et tous vos conseils, mais il ne me semble pas avoir vu d’infos sur les examens gynécos en cas de pathologies du genre « échographie intravaginale en cas de fibrome »… mais peut-être je me trompe…

    • Merci de votre commentaire. Gynandco est en effet un site par et pour les patient-e-s et nous ne sommes pas du tout informé-e-s sur ce type d’échographie. Aussi nous allons nous informer et ajouter des infos à ce sujet si cela semble nécessaire. Mais qu’auriez-vous souhaité trouver sur le site de votre côté? Etant une liste positive de soignant-e-s nous précisons que nous n’avons pas vocation à donner des informations médicales exhaustives sur les différentes pathologies dont nous pouvons être atteintes.

  9. Bonjour,

    J’ai plusieurs questions, j’espère que vous pourrez y répondre.

    Pourquoi est-ce que le suivi gynécologique est recommandé même lorsque l’on est en bonne santé alors qu’il n’est pas recommandé de consulter un ORL, un pneumologue ou un nephrologue si l’on n’a pas de pathologies?

    Est-ce important d’avoir un suivi gynécologique avant 25 ans (pour les premiers frottis) si l’on se sent bien, que l’on n’a pas et que l’on ne veut pas de contraception? Et si oui, qu’est sensé faire le médecin/sage-femme dans ces cas-là? Un examen gynéco, un entretien oral?

    Je vous remercie beaucoup pour votre site qui est très intéressant, j’espère que vous pourrez répondre à mes questions.

  10. perso ce qui m aiderais c est d avoir un texte de lois qui dit justement qu on est pas obliger de faire un frotti pour avoir droit a la pilule
    quelu un as t il ce texte je vais au doc avec et je lui met sous les yeux

    • Reportez-vous à la loi de 2002 qui précise clairement que c’est le patient qui décide et qui doit donner son consentement avant tout acte. Le frottis c’est tous les trois ans après 30 ans et encore… Lisez les commentaires sur ce sujet du célèbre docteur Martin Wrinckler sur internet. Et puis, si votre médecin veut vous imposer des actes que vous ne souhaitez pas subir, partez et changez.

  11. Bonjour,

    Est ce que le dépistage dans un centre gratuit inclut un examen gynéco ou juste un prise de sang?
    Si je n’ai aucune IST et ne souhaite pas de contraception est ce qu’il est tout de même conseillé d’aller voir un.e gynéco ou sage-femme? Si non, existe-t-il des textes « officiels » médicaux le prouvant que je peut montrer à ma mère pour lui faire comprendre (sachant qu’elle fait partie du milieu médical)?

    Merci pour votre site, ça été un immense soulagement d’enfin lire qu’on avait le droit de dipsoser de son corps MEME chez le médecin.

    • Bonjour, Merci de votre commentaire! Cela dépend en fait de l’IST que vous souhaitez dépister, il sera possible de réaliser en centre gratuit, une prise de sang, un prélèvement local ou une analyse d’urine. Les centres de planification proposent aussi des prélèvements gratuits. Si vous n’avez pris aucun risque, ne souhaitez pas de contraception et n’avez pas de soucis gynécologique particulier, il n’est pas nécessaire d’effectuer un frottis avant l’âge de 25 ans (les données scientifiques suggèrent en effet que le dépistage du cancer du col de l’utérus peut commencer à 25 ans, pas avant). Voir à ce sujet le blog de Martin Winckler (http://www.martinwinckler.com/spip.php?article795) ou le site de l’Institut national du cancer par exemple. Voir aussi la brochure del’INPES, plutôt bien faite, qui précise que la première consultation gynécologique doit avoir lieu lorsque l’usagère en éprouve
      le besoin, que ce soit à 18, 20, 25 ans ou plus tard. Est-ce que j’ai répondu à votre interrogation? N’hésitez pas à nous écrire à gynandco@riseup.net si besoin. Féministement, Johanna pour Gynandco

  12. Merci de rappeler nos droits, notamment le fait « qu’accepter un frottis n’est pas accepter un toucher vaginal ».

    Lors de mon dernier examen gynécologique, j’ai subi un toucher vaginal sans consentement. Le médecin m’avait simplement parlé d’un frottis (parce que « elle est assez grande maintenant »- j’ai 22 ans et cet examen était aussi mon premier). Lorsque celui-ci a été fait, le médecin est revenu vers moi. Je pensais que c’était pour m’aider à me redresser. J’étais prête à me relever lorsque, sans prévenir, il a mis ses doigts en moi. J’avais l’impression qu’il cherchait à enfoncer son bras le plus loin possible.

    A cela a suivi une palpation des seins qui ressemblait plus à du pelotage qu’autre chose. Il s’est contenté de me toucher la poitrine sans me faire bouger les bras, ni vérifier le côté des seins.

    Je passe les commentaires sur le fait que je ne veuille pas me peser, n’enlève pas ma culotte assez vite à son goût (et sous ses yeux) ou encore sur le type de douleur ressentie lors d’une mycose vaginale (c’est bien connu, les hommes ont aussi un vagin)…

    Au final je suis sortie de ce rendez-vous sans aucune réponse à mes questions. Mais le contrecoup est venu après : je revivais en boucle la consultation, en faisais des cauchemars et me sentais sale mais aussi en colère.
    J’ai vécu ce moment comme une agression et ai eu énormément de mal à m’en remettre.
    C’était d’autant plus difficile que ma mère, qui consulte ce même gynécologue depuis de nombreuses années, ne comprenait pas ma réaction.
    Pourtant j’étais persuadée que ma réaction n’était pas exagérée et la lecture de cet article me le confirme.
    Cependant je n’arrive pas à comprendre pourquoi en France les femmes n’ont pas le droit à une blouse ou un drap lors des examens, ni pourquoi la majorité d’entre elles considère ce type de comportement comme normal.

    • Nous sommes très en colère de ce que vous avez subi. Les faits que vous rapportez sont très graves. C’est très alarmant que ce médecin continue à exercer. N’hésitez pas à nous contacter à gynandco@riseup.net si vous voulez en parler, avoir du soutien, des conseils. Johanna pour Gynandco

    • Bonjour
      Si tu as ce ressenti ce n’est pas pour rien . Ne doute pas de toi mais n y retourne plus . Heureusement qu il y a des site comme celui ci qui nous informent et nous ouvrent les yeux sur nos droits

    • A 22 ans, sauf problème sérieux, rien ne justifie un TV ni un frottis. Quant à la nudité complète, pas question d’accepter ça. Vous pouvez aussi exiger un drap pour cacher vos parties intimes et/ou en apporter un avec vous s’il refuse de vous en donner un. En France, on a un gros souci avec ce genre de comportement et ça commence dès la formation des jeunes médecin et à l’hôpital le plus souvent.

  13. j’ai 40 ans et une grande expérience des gynécos :
    -mon 1er gynéco, à 20 ans, s’est proposé de m’expliquer comment on s’y prend pour faire des enfants (j’y allais pour une prescription de contraceptif…). j’ai changé pour une femme…ok, puis déménagement.
    -ma 3ème gynéco m’a prescrit des antibios auxquels j’étais allergique 3 fois de suite (heureusement, je prends ma santé en main, et m’en suis aperçue avant de les prendre. de désespoir face à une bactérie vaginale en surnombre, elle me prescrit une bombe atomique (peniscilline) qui me laisse sans défenses immunitaires. fragile pendant 1 an, et mycose vaginale que je mets 9 mois à soigner par une alimentation drastique. dangereuse pour moi donc…
    -la 4ème gynéco : besoin d’insister pour me faire poser un stérilet (j’ai pas eu d’enfant). elle m’envoie finalement « bon ben si vous aimez souffrir, c’est votre problème, après tout ! ». je refuse de la revoir…
    -5ème gynéco : un homme « cool », qui tuetoie toutes ses patientes, qui a quand même beaucoup de tact et de respect…jusqu’à ce que j’émette des doutes sur une prise en charge que je juge pas suffisamment prise au sérieux. (suivi sur un stade précancéreux)…
    – le 6 ème gynéco n’a pas dépassé le stade de la 1ère consultation. je viens pour planifier une conisation, il m’explique que ce n’est pas normal que je n’ai pas d’enfant, mais que j’ai encore 2 ans pour me décider… »on va s’occuper de ça », me dit-il, « et mon cadeau de bienvenue sera en prime une mammographie » !!
    – je retourne voir le 5ème, qui a mal pris mes doutes, et me prend pour une personne particulièrement anxieuse. il m’opère, tout se passe bien. je vous passe les détails de nos incompréhensions respectives. 15 jours après l’intervention, c’est nue devant lui lors du contrôle post-opératoire qu’on en vient à se dire notre perte de confiance mutuelle (accusations à la limite de l’insulte de notre part à chacun, pathétique). avec beaucoup de recul, je me demande quand même : qui de nous 2 était le plus apte à se contenir dans cette situation ??????
    -aujourd’hui j’en suis à la 7ème, qui me paraît froide, mais précise, efficace, respectueuse, douce et claire dans ses actes…pourvu que ça dure !

    aucune violence ou intrusion physique, que des petites violences ordinaires du quotidien, quoi !!!!!! juste de quoi user la confiance dans le milieu médical… en écrivant ces lignes, je mesure mon stress (mes larmes montent, mon corps tremble)…il s’agit là plus d’un exutoire que d’un témoignage.

    • Bonjour,
      comme nous l’indiquons ci-dessus : la nudité complète, pratique encore courante lors d’examens gynécologiques, n’en est pas moins un abus de pouvoir de la part de la soignante / du soignant. Effectivement AUCUN examen gynécologique ne nécessite l’entière nudité.
      Bien à vous,
      Gyn&Co

  14. j’ai emménager à 17 ans à paris, un jour je constate une mycose vaginale, je ne suis jamais aller chez le gynécologe. J’appelle 10 gynécologuEs aucunes ne prend de nouvelles clientes, lol je suis malade et mineure. Bref j’ai un rendez-vous pour le lendemain avec le docteur gynéco (homme) à la clinique Jeanne D’arc paris 13. arrivée en consultation je lui dis que c’est la première fois… une minute plutard il avait son gros doigt bien profond dans mon intimité sans m’avoir prévenu et sans me dire pourquoi il l’avait à l’interieur de mon corps, moi j’ai rien dis. Aujourd’hui j’ai 20 ans et toujours pas de gynécologue.

    • Bonjour,
      C’est terrible de lire votre parcours, qui malheureusement est très fréquent tant il est difficile en France de trouver des soignant-e-s repsectueuses de nos corps et de notre consentement… Un toucher vaginal non consenti d’une part, et sans aucune nécessité médicale d’autre part, cela relève de la violence gynécologique. Il y a encore peu de possibilités de dénoncer ces violences intolérables et traumatisantes, néanmoins n’hésitez pas à nous écrire, nous essayerons de vous aider si nous le pouvons. Sinon, pour tout suivi gynécologique classique (frottis, contraception, pose de DIU, etc.) nous vous invitons à consulter les sages-femmes et les médecins généralistes avec un DU en gynécologie (listé-e-s sur Gynandco).

    • Comportement honteux ! Obligatoirement, il doit y avoir dialogue, explication des actes envisagés et votre consentement avant toute action. Prenez le temps pour choisir, de préférence une femme vu ce qui vous est arrivé. Courage.

  15. Bonjour j’ai 20 ans, depuis l’âge de 16 ans, je vais chez une gynécologuE, qui a la fâcheuse habitude de me faire déshabiller entièrement, pour un examen vaginal, prise de poids, et palpation mammaire, dans le but d’une prescription de contraceptif, chaque année j’y ai le droit et je ne supporte plus cette situation.
    Or je n’ai aucun antécédent médical, aucun cancer du sein, ou du col de l’utérus. Je ne comprends pourquoi on me demande d’être nue systématiquement, j’ai une pudeur comme tous, et je suis en très bonne santé.
    Je viens d’apprendre d’autant plus, que la palpation mammaire n’est préconisée que vers l’âge de 25 ans, donc cela fait 4 ans qu’elle me le fait pour rien.

    • Bonjour,
      En effet, aucun examen gynécologique ne nécessite l’entière nudité. Nous partageons votre indignation!
      Par ailleurs, pour les renouvellements de contraception, les examens gynécologiques ne sont pas systématiques. Si vous en avez la possibilité, nous vous recommandons de ne plus consulter cette gynécologue. Sachez que vous pouvez obtenir le renouvellement de contraception auprès d’une sage-femme ou de votre généraliste.

      N’hésitez pas à nous écrire à gynandco@riseup.net si besoin.
      Féministement,
      L’équipe Gyn&co

  16. Enceinte de 7 mois, je ne supporte plus ma gynécologue. Elle m’a demandé clairement pourquoi j’avais gardé ma fille en étant si craintive. J’ai été battue durant 3 ans et rien à faire, les traces psychologiques sont là. La dernière fois que j’y suis allée, toucher vaginal et là une douleur atroce je lui dit, je pense qu’elle s’en fiche totalement et me répond « si vous venez pour que je boive une tasse de thé avec vous c’est pas la peine ! » je repousse sa main avec mon pied, je suis droite comme un I sur la table et là j’enlève sa main de mon intimité et lui crie dessus. Blessée, je pleure et là elle me sors un vaccin et veut me le faire sans me demander mon avis. Dans mes derniers retranchements je me rhabille et m’enfuir littéralement de cet hôpital, l’infirmière me poursuit pour mes prochains rendez vous. Cette dernière m’a téléphoné deux fois en me laissant des messages vocaux. J’ai par ailleurs téléphone à des hôpitaux différents qui refusent de me prendre car la grossesse est trop avancée. Je dois la revoir le 19 juillet, ma famille et mon compagnon ne comprennent pas vraiment mes réactions. (je sais que j’ai un caractère vif et agressif par mes peurs et que tout ça mélangé j’ai beaucoup de mal à me contenir, elle pourrait finir avec son bureau retourné que ça ne m’étonnerait pas, pourtant de nature calme et pacifique, j’ai été poussée à bout). Ici je refuse tout simplement qu’on me touche jusqu’à la naissance du bébé, troisième grossesse, deux dans un autre hôpital malheureusement trop loin ils avaient su gérer et s’adaptaient. Ici, la dernière c’est vraiment le bouquet, infantilisée, brutalisée, et elle me dit que l’accouchement va bien se passer ?? Je ne dors presque plus depuis 15 jours… A cause de ce qu’elle a fait.

    • Bonjour, merci pour votre témoignage. Cette gynécologue est clairement maltraitante avec vous. Elle n’a aucun droit de vous forcer un toucher vaginal ou un vaccin. Vous avez bien fait de fuir. J’espère que vous trouverez un autre hopital pour accoucher, mais sinon est ce qu’il serait possible de changer de gynécologue/sage-femme au sein du même hopital? Ou alors peut-etre pourriez-vous prendre rendez-vous avec une sage-femme en libéral (à Paris) ou en PMI (hors Paris), qui pourrait vous suivre jusqu’à l’accouchement (lors de l’accouchement ce ne sera surement pas cette gynécologue qui sera présente)? En précisant dès le début de la consultation que vous ne voulez en aucun cas de toucher vaginal. Vous trouverez sur le site gynandco des soignant.e.s bienveillant.e.s sur cette question.
      J’espère que ces quelque éléments pourront vous etre utiles. N’hésitez pas à nous contacter à gynandco@riseup.net si vous voulez en parler, avoir du soutien, des conseils. Louise pour Gynandco

  17. Bonjour,
    Je souhaite une contraception définitive (ligature des trompes ou vasectomie) mais aucun médecin ou sage femme ou gynéco que j’ai consulté ne l’accepte ni même accepte de me recommander un médecin qui lui le fera malgré mes demandes systématiques on veut me forcer à prendre une pilule modérément fiable et que je ne supporte pas…

    J’ai fini en larmes la dernière fois que la sage femme m’a dit hyper froidement que je suis trop jeune et que je changerai d’avis.
    Elle n’en SAIT RIEN. J’ai eu déjà une grossesse non désirée qui a été extrêmement difficile et compliquée, sur stérilet hormonal et qui s’est compliqué d’une prééclampsie sévère qui aurait pu être mortelle et où j’ai atrocement souffert. donc non clairement je ne voulais pas d’enfant à la base et je n’en veux plus du tout. Genre jamais. J’en ai assez de cette infantilisation. Et assez des gestes invasifs après une césarienne je ne veux plus de touchers vaginaux pour rien ou de la poitrine. en disant NON je passe pour l’irresponsable de service qui ne veut pas se faire soigner c’est insupportable.

    Enfin dans l’absolue c’est un choix perso je suis majeure et je n’ai même pas à me justifier la loi le permet.
    Qui connait un médecin qui pratique des stérilisations à visée contraceptives, sur simple demande, sans jugement et avec bienveillance ?
    C’est tout ce que je recherche…

    • Bonjour,
      Votre témoignage est très révélateur des représentations qu’ont la plupart des gynécos sur la stérilisation volontaire des femmes, et démontre de l’existence de nombreux blocages dans son application, alors même qu’elle est tout à fait autorisée légalement.
      Vous pourrez trouver sous la catégorie « stérilisation volontaire » des gynécos qui ont été recommandé.e.s par des usagères car ils/elles pratiquent des stérilisations à visée contraceptives, sans jugement et avec bienveillance.
      En espérant que vous trouverez ce que vous recherchez,
      Bonne chance,
      Louise pour Gyn&co

  18. bonjour
    j ai suivie une gyneco femme pendant 32 ans tout allait bien puis elle est partie en retraite il y a 8 ans j avais eu a faire a un gyneco homme pour une conisation très bien passé donc repris contact voila la visite donc il me voyait pour la première fois en consultation annuelle me dit dure de trouver un gyneco et me pose peu de question donc je m installe sur la table me fait un frottis puis il me dit je vais vous faire un toucher vaginal pour alors ces doigts était arrivais dans mon vagin il fini descend la table maintenant on fait le haut pas eu le temps de rèflechir il me les palpes 30 secondes chaque seins (rapide mon mari ma dit que c était du tripotage) en sachant que je venais de faire une mamo il y a 3 mois en plus je lui dit ma vulve a enflée un peu (j ai un piercing intime)me répond qu il n était pas spécialiste en piercing
    que pensez vous pour le toucher et palpation il aurait du demander mon consentement avant ou c est normal qu il agisse comme ça
    merci pour votre réponse

    • Bonjour, merci de votre témoignage. Oui en effet, le soignant ou la soignante doit demander le consentement explicite de sa patiente avant tout acte. D’autre part, tout acte (toucher vaginal, palpation des seins) doit être justifié médicalement et non pas automatique. Un gynéco, comme il y en a tant malheureusement, à éviter. N’hésitez pas si vous avez d’autres questions.

  19. Bonjour,
    J’ai eu mon deuxième rendez vous gynécologue il y a deux jours et j’ai 23 ans. Le premier à été fait à 17 ans. Je suis en bonne santé et n’ai aucun antécédents familiaux. Un gynécologue âgé pour mon premier rdv ma directement fait un frottis, déshabillée entièrement et palpation des seins. Puis prescription de la pilule. J’étais jeune et naïve sur mes droits. C’est pour cela que mon précédent rendez vous m’a beaucoup impactée psychologiquement et m’a révoltée. Pour faire court un stagiaire italien parlant à peine français était présent avec le gyneco, il ne me l’a pas présenté ni même demandé si j’étais d’accord qu’il assiste au rendez vous. Les questions de routine posées par lui fini il me dit allez vous déshabiller. ..donc je sais que j’ai des droits et que je ne suis pas obligée de tout enlever pour le frottis je peut garder mon tee shirt. Sauf que ils débarquent et me disent faut tout enlever. Je dis non sa me gêne, et surtout il n’y a aucun intérêt à enlever le haut pendant l’examen du bas. Une fois le frottis fait il me dit le haut. ..donc j’enlève le haut pendant que les deux me regardent, je lui répète je suis gênée un peu. .il ne me dit rien pour me rassurer me dire que je ne suis pas obligée. ..donc je mexecute et après cela il dit à son stagiaire prends sa tension. Donc il me prends le bras mais j’essaye en même tps de remettre mon soutif car bon c’est la machine électrique et sa prends du temps et être à poil devant un inconnu pendant tout ce temps sa peut être traumatisant par la suite d’autant plus que même avec mon copain je n’enlève pas le haut….donc après ça je me rhabille devant le stagiaire car il reste dans la pièce. … Et sans oublier que il me dit en revoir je lui dit j’ai des questions à vous posez concernant ma contraception j’aimerais faire une prise de sang car j’ai des nausées quand je reprends ma pilule des maux de têtes. ..il me dit vous voulez un stérilet ? Je lui dit non la pilule me va, il me repond moi je vous pose un stérilet vous me dites je le fais ! Je lui dit y a d’autres moyens je les connais pas et un stérilet non plus je sais même pas où cela se mets…pour faire court je me suis sentie ni écoutée, expédiée, pas informée, et surtout pas respectée dutout. Il n’a eu pour moi aucune deontologie si c’est comme ça que je peut appeler son comportement. D’autant plus que j’ai du lui rappeler deux fois de me faire mon ordonnance pilule et un sachet pour quand jai une cystite que je n’attende pas de rdv médecin. ..donc on aurait dit qu’il s’en fichait clairement. J’étais choquée par son non professionnalisme d’autant plus dans ce domaine qu’est la gynécologie qui est déjà très intrusive et redoutée. J’aimerais en informer le responsable de l’hôpital ou du service ? Est ce une bonne idée et sinon à qui puis je m’adresser ? Je refuse de rester comme ça révoltée et de me taire, c’est en parlant en dénonçant qu’on fait avancer les choses et je pense à toutes ces femmes plus fragiles, plus pudiques ou tout simplement moins au courant de leur droit qui vont voir ce genre de gyneco et l’impact que cela peut avoir pour elles autant psychologiquement et physiquement car elle ny retourneront pas de sitôt voir un gyneco et cela me révolte !
    Merci de l’avoir lue et de me répondre

    • Bonjour,
      merci d’avoir pris le temps de partager votre témoignage. Nous sommes sincèrement désolées et attristées que vous ayez eu à subir cette consultation intrusive, le manque d’écoute et d’attention de ce soignant.
      Vous pouvez tout à fait faire un signalement au sein de l’établissement où cette consultation a eu lieu, en écrivant un courrier par exemple, vous trouverez de nombreuses informations sur cette page : https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/signalement-sante-gouv-fr/ou-s-adresser-pour-effectuer-une-reclamation.
      Sachez aussi qu’il existe différents types de recours pour signaler les pratiques abusives des soignant.e.s, comme notamment déposer une plainte à l’Ordre des Médecins de votre département. Pour partager votre expérience et être écoutée, conseillée, vous pouvez contacter et consulter la page facebook de l’Institut de recherche et d’actions pour la santé des femmes, dont l’objectif est de lutter contre les violences obstétricales et gynécologiques au sein du système de santé français et international, d’en étudier les origines et les conséquences sur la globalité de la vie des femmes (institutrecherchesasf@gmail.com) ; vous pouvez aussi témoigner sur la page Paye Ton Gynéco (https://payetongyneco.tumblr.com/) ou sur la page « Je n’ai pas consenti » (http://jenaipasconsenti.tumblr.com/) pour que votre témoignage soit lu par d’autres et éventuellement être mise en contact avec d’autres personnes qui auraient eu à faire aux pratiques désastreuses de cette soignante, afin, peut-être de tenter un recours à plusieurs.
      Si vous souhaitez que nous vous aidions dans l’une ou plusieurs de ces démarches, n’hésitez pas à nous recontacter par mail : gynandco@riseup.net

    • Vous pouvez écrire à la direction de l’hôpital mais il y a de fortes chances qu’ils « s’en foutent »… Désolée. La meilleure chose est de saisir le conseil de l’ordre des gynécologues et d’expliquer ce que vous avez subi et votre malaise qui en a découlé. Si vous considérez avoir été abusée, saisissez le procureur de la république de votre lieu de résidence par courrier et déposez plainte.

  20. Ping : حقوقنا عند طبيب النساء ترجمة أمولة – المرأة و صحتها في المغرب. Femmes et santé au Maroc

  21. Habitante de la Corse où on ne trouve plus de gynéco (la mienne à pris sa retraite),je me suis dirigée vers une nouvelle maison médicale à 1hde Chez moi.
    Le soit disant gynéco qui m’a reçu était âgé et avait du mal a parlé et à trouver son matériel.
    Pour un simple contrôle, j’ai eu droit à la totale, frottis, éco,etc., alors que j’ai déjà tout fait l’année précédente… j’ai 47ans,et je n’ai jamais eu mal comme ça :jeste
    brutal,et depuis saignements alors que les règles sont prévues dans 10j.de quoi vraiment douter de la compétence…86e pour sortir moins bien qu’à l’arrivée !il n’est pas près de me revoir.profiter pour la retraite du désarroi des femmes et profiter du système à ce point est ignoble.je pense arrêter cette soit disant prévention !et vivre ma vie quoiqu’il advienne.

  22. Bonjour,
    Aujourd’hui mon médecin traitant m’a envoyé aux urgences gynécologiques à cause de fibromes et arrivée la bas le gynécologue (chez qui j’allais précédemment avant d’en changer) a refusé de m’ausculter sous prétexte que j’avais « rompu le contrat » qui me liait à lui en allant me faire opérer (de ces mêmes fibromes) chez un autre gynécologue, dans une autre clinique. A-t-il le droit de faire ça ? La clinique où je m’en suis faite opérer n’est pas toute pres et j’avais arrêté d’aller chez lui à l’an base car il me mettait mal à l’aise.

    Merci pour cet article très utile, j’attends votre réponse

  23. Florilège des violences gynécologiques que j’ai pu vivre :

    1ère gynéco consultée à 15 ans car toujours pas eu mes règles : BIM dépucelée par un spéculum
    Tjrs la même pour subir un avortement à 21 ans : « oh ce n’est pas nécessaire que vous alliez jusque là, le foetus va partir tout seul »
    Gynéco remplaçant de ma super gygy en congès mat (çà existe heureusement) : « votre stérilet est déplacé » il me l’a enlevé sans me demander ce que j’en pensais tout çà pour la modique somme de 160 euros, et bien entendu pas de question sur ma vie sexuelle pour me prescrire un autre contraceptif , j’étais tellement choquée que je suis partie sans rien dire.
    Gynéco de ma belle famille à qui j’ai demandé de me retirer mon stérilet car règles tellement douloureuses que même les anti-douleurs ne faisaient plus rien « Mademoiselle c’est normal d’avoir mal quand on a ses règles, je ne vous enlèverais pas le stérilet ».
    Je l’ai enlevé toute seule du coup, car ma gynéco était en congés mat et que son remplaçant étant un gros con (voir anecdote si dessus).
    Pas trop envie de retenter l’expérience avec quelqu’un d’autre et de devoir payer deux consultations (car oui tu ne peux pas te faire enlever ton stérilet sans une première consult).

    BREF on est en 2019, bonsoir .

  24. Merci pour cet article éclairant,

    J’ai 26 ans et ai vu plusieurs gynécologues (4) depuis mes 16 ans. J’avais pleinement confiance en la première, que voyait ma mère et qu’elle m’avait décrite comme douce.
    Très respectueuse, elle m’a aidé à trouver une pilule adapté (problème d’acné) sans jamais me proposer d’examens, me sachant vierge. C’est moi qui ai finalement pris mon courage à deux mains pour lui demander à 18 ans de m’expliquer pourquoi j’avais si mal en retirant les tampons (j’avais un hymen résistant… et suis resté un peu traumatisée, au point de ne plus mettre de tampon qu’en cas de nécessité absolue). Elle a été compréhensive, m’a expliqué que cela se réglerait sans doute tout seul avec mon premier rapport mais qu’il existait des examens chirurgicaux si j’en ressentais le besoin. La consultation s’est faite sur le dos, en enlevant seulement le bas (derrière un paravent) et sans poser mes jambes sur les étriers, ce qui m’avait beaucoup rassuré.
    J’ai ensuite déménagé pour mes études et n’ait retrouvé une telle confiance que chez une gynécologue à Marseille où j’étais seulement en stage…

    Récemment, mon médecin traitant m’a conseillé de réfléchir à d’autres moyens de contraceptions, puisque j’ai admis oublier au moins une fois par mois ma pilule. J’ai pris rendez-vous pour prescrire un stérilet, chez une gynécologue bien « notée » (merci google). Le médecin a été professionnelle mais j’ai été très mal à l’aise lorsqu’elle m’a demandé de ma déshabiller totalement derrière le paravent. Je ne savais pas que je pouvais refuser, mais la précédente gynécologue m’avais proposé de me déshabiller seulement en bas puis en haut. Me trouvant contractée, elle m’a ordonnée de me détendre, ce que je n’ai pas vraiment réussi… Du coup j’ai saigné lorsqu’elle a fait le frottis et j’ai eu mal lors du toucher vaginal qui a suivi. Elle m’a demandé de me peser, nue, et de lui dire à haute voix mon poids tandis qu’elle revenait à son bureau… Heureusement que je n’ai pas de complexe avec mon poids!

    D’après certains témoignages, je n’ai pas rencontré les pires pratiques, mais je me reconnais totalement dans ce sentiment que ce médecin me demandait de me dissocier de mon corps. Comme s’il était si facile de dépasser ma pudeur…

    Je voudrais changer de gynécologue pour la pose de mon stérilet, ou même faire appel à une sage-femme. Est-il possible de prendre rendez-vous pour faire poser un stérilet que j’aurais acheté grâce à la prescription de la dernière gynéco, ou faut-il reprendre un rendez-vous comme si ce dernier n’avait pas eu lieu…?

    • Bonjour Anne-Claire,
      Merci pour votre témoignage, vous avez tout à fait raison de vouloir changer de soignant.e… Je pense qu’il n’est pas nécessaire de reprendre un rdv vu que vous avez une ordonnance. Je vous conseille de prendre contact avec un.e sage-femme ou un.e gynécologue par téléphone et de lui demander si le motif de la consultation peut être « pose de DIU »: vous amenez avec vous le stérilet et la pose se fait directement.
      Bon courage pour la suite,
      Féministement,
      Louise pour Gyn&co

      • Bonjour. J’ai 59 ans, mariée et en bonne santé. Par contre, je suis très très pudique et ma médecin a fermé son cabinet. Depuis, je n’ai pas réussi à trouver une remplaçante en qui je puisse avoir confiance. Résultat, pas de visite médicale depuis 4 ans. Je cherche aussi un cabinet de radiologie pour faire ma première mammographie (par précaution) ou une échographie qui me semble plus fiable mais pour ce faire, je souhaite exclusivement du personnel féminin. Je ne peux pas me dévêtir devant un homme autre que mon mari, c’est impossible. Comment faire ? Dois-je appeler tous les cabinets et exposer ma demande et peuvent-ils y donner une suite favorable à celle-ci ? Je n’ai jamais pu y aller à cause de ma pudeur et par respect pour mon mari qui serait très mal à l’aise de me voir nue face à un étranger. Merci pour vos conseils.

      • Bonjour,
        Sur le site gyn&co vous pouvez rechercher des soignantes femmes en tapant dans le moteur de recherche « femmes soignantes ». Par ailleurs, pour le cabinet de radiologie vous êtes tout à fait en droit d’appeler en amont pour demander une échographe femme et refuser s’il s’agit d’un homme. Vous n’avez d’ailleurs pas à vous justifier. Vous pouvez choisir la soignante qui vous convient, c’est votre droit le plus strict. C’est d’autant plus le cas qu’il ne s’agit pas ici d’une situation d’urgence.

        Féministement,
        Louise pour Gyn&co

  25. Bonjour, j’aimerai me faire poser un stérilet en cuivre. Je suis presque certaine que cela va me faire très très mal. Ai- je le droit de demander une sorte d’anésthésie ? J’ai regarder et par exemple les hommes ont une anesthésie pour la vasectomie… Je ne veux pas souffir inutilement. Merci pour vos réponses.

    • Bonjour,
      La vigilance du/de la soignant.e aux douleurs des patient.es pendant la pose de DIU est importante, car celle-ci peut être effectuée de manière plus ou moins douloureuse. Le fait de ne pas utiliser une pince de Pozzi rend par exemple la pose beaucoup moins douloureuse. Etant usagè.res nous ne sommes pas en mesure de vous répondre directement sur le fond, en revanche après plusieurs lectures il semblerait que vous ayez bien le droit de demander une anesthésie locale, ou la prescription d’anti-inflammatoires afin de limiter les douleurs.
      Vous trouverez également peut-être réponse à vos questions sur la page dédiée du blog de Martin Winckler:
      – « La pose d’un DIU est-elle toujours douloureuse? » http://www.martinwinckler.com/spip.php?article472

  26. Ping : Khrys’presso du lundi 11 janvier 2021 – Framablog

  27. J’ai déjà posté ici en juillet 2020 à propos de ma pudeur et mon choix de ne consulter que des médecins féminins. Je n’ai toujours pas réussi à trouver un cabinet rassurant pour y passer une mammographie ou échographie des seins qui m’assurerait que ce serait bien une radiologue et une manipulatrice dans le département de la Loire (42). J’ai passé une échographie de la thyroïde dans un cabinet à Montrond les bains 42210, il ne fournissent pas de blouse pour se couvrir et l’isolation phonique est catastrophique, on entend tout depuis la salle d’attente. Heureusement, pour la thyroïde, pas besoin de se dévêtir mais côté discrétion, c’est nul. les cabines de déshabillage ne ferment pas des deux côtés, il y a une vraie gêne. De plus, ils sont quasiment injoignables par téléphone. Pouvez-vous m’aider, s’il vous plaît.

    • Bonjour, hélas nous n’avons pas de recommandations de radiologues dans notre liste, car nous avons fait le choix de nous focaliser sur les soignant·es en gynécologie (gynécologues, sages-femmes, médecin généralistes), ce qui est déjà un travail conséquent. Mais peut-être que d’autres personnes visitant ce site auront des contacts de femmes radiologues à vous donner? Féministement, Louise pour Gyn&co

      • Merci infiniment pour votre réponse. Hélas, malgré que le respect de la pudeur soit enseignée aux futurs soignants, cette notion a tellement de mal à être appliquée au quotidien, sans doute négligée ou passée au second plan des préoccupations. En effet, il n’est pas aisé pour tout le monde de se déshabiller devant un soignant. Sans cette prise en compte, ce passage parfois nécessaire peut être douloureux voire traumatisant selon la nature des soins notamment en radiologie ou à l’hôpital où on vous dénude trop vite et trop facilement sans se soucier de la gêne entrainée. Et que dire de la gynécologie où les examens à l’anglaise (décubitus latéral), la fourniture de blouse couvrante ou le port de la culotte « Imagyne » conçue pour éviter d’exposer son intimité n’ont quasiment aucun adepte chez les soignants français.

  28. Ping : Obligatory gynecological examinations… or not! ⁂  criptom Health

  29. Bonjour,
    Je voulais savoir si il est nécessaire de ce déshabiller pour un avis sur un compte rendu d’irm
    Je m’explique j’ai fait un irm pour connaitre les caractère d’un fibrome savoir si il était opérable ect..
    Or le compte rendu est pas du tout compréhensible par tous et surtout par moi donc ma généraliste ma conseillé de demander l’avis d’un gynéco sur ce compte-rendu et qu’ils me l’explique
    Mais voilà aucun examen n’est demander juste un avis et un déchiffrage de terme pourtant les gynécologues veulent que je me déshabille et m’osculter que faire ??
    La teleconsultation fonctionne comment ??,
    Merci d’avance

    • Bonjour,
      Nous vous remercions de votre message.
      Nous ne sommes pas médecins et n’avons pas d’expertise médicale donc nous ne pouvons pas vous dire si un examen est recommandé concernant le diagnostic d’un fibrome, néanmoins, aucun·e gynécologue ne peut vous imposer un examen si celui-ci n’est pas l’objet de la consultation. Si vous avez confiance en elle, nous vous conseillons de vous rapprocher de votre généraliste pour lui partager ces interrogations et lui demander les coordonnées d’un·e gynécologue qu’elle pourrait vous recommander.
      Concernant la téléconsultation, il faut que vous regardiez du côté des plateformes dédiées à cela car nous n’avons pas d’informations là-dessus.
      Très bonne journée !
      Cécilia, pour Gyn&co.

Répondre à Flo Annuler la réponse.