Que faire en cas d’abus ?

Tout d’abord, il faut avoir conscience que les praticien·ne·s qui nous refusent des actes médicaux ou des contraceptions sans raisons scientifiques et sans nous expliquer leurs choix ou nous diriger vers d’autres professionnel·le·s commettent des fautes professionnelles.

Ayons connaissance de nos droits et confiance en notre ressenti et nos choix !


SIGNALER UNE EXPÉRIENCE DISCRIMINATOIRE OU VIOLENTE

En cas d’acte discriminatoire, par exemple un refus de prise en charge avec CMU ou un refus de pose de DIU sous prétexte que l’on est nullipare, vous pouvez saisir le Défenseur des droits. Le défenseur des droits notifiera lae praticien·ne de sa faute professionnelle, et un nombre important de signalements pourrait déboucher sur des changements législatifs. Vous pouvez demander des compensations financières ou simplement effectuer un signalement. La démarche est gratuite.

En cas d’actes ou de paroles homophobes, racistes, transphobes, vous pouvez contacter les associations suivantes : SOS Homophobie ou SOS racisme ou Ravad.

En cas de problème lors d’un parcours d’IVG, vous pouvez contacter le Planning familial.

En cas de problème concernant le suivi VIH, vous pouvez contacter ActUp ou AIDES.

En cas de problème d’ordre pénal (viol, agression, harcèlement, violence…), vous pouvez porter plainte auprès de la police. N’hésitez pas à vous faire accompagner par des ami·e·s et aider par les associations d’aide face aux violences (www.infofemmes.com, http://www.planning-familial.org) ou face au racisme, à l’homophobie (cf. liens ci-dessus).


TÉMOIGNER

Si vous avez subi un acte médical sans votre consentement, vous pouvez aussi témoigner ici : http://jenaipasconsenti.tumblr.com

En cas de violences gynécologiques et obstétricales, si vous souhaitez témoigner ou trouver des ressources, vous pouvez consulter les différents canaux du collectif Stop VOG :
https://www.facebook.com/StopVOGfr | https://www.instagram.com/stopvogfr/


ÊTRE ÉCOUTÉ·E

Afin de partager votre expérience, d’être écouté·e ou conseillé·e, vous pouvez vous mettre en relation avec l’Institut de recherche et d’actions pour la santé des femmes (IRASF) dont l’objectif est de lutter contre les violences obstétricales et gynécologiques au sein du système de santé français et international. Vous pouvez consulter leur page facebook : https://www.facebook.com/AssoIRASF ou bien dénoncer des violences sur leur site : https://www.irasf.org/denoncer-violences-obstetricales-gynecologiques. Cela peut notamment permettre d’être mis·e en contact avec d’autres victimes et de se regrouper en cas d’action en justice.

À propos de la grossesse et de la naissance, le CIANE est un col­lec­tif con­sti­tué d’associations français­es con­cernées par les ques­tions rel­a­tives à la grossesse, à la nais­sance et aux pre­miers jours de la vie. Le collectif possède notamment une permanence téléphonique : https://ciane.net/2020/11/une-permanence-telephonique-vraiment-permanente ainsi qu’un guide qui balaie tous les recours possibles en cas d’abus (cf. en-dessous).


DES GUIDES POUR DÉNONCER, SIGNALER, PORTER PLAINTE

Vous pouvez retrouver aussi des guides qui recensent les moyens d’action pour dénoncer, signaler, porter plainte suite à des violences gynécologiques et obstétricales :

Le guide du CIANE, collectif inter-associatif autour de la naissance : « Quels recours pour aller plus loin ? »

Le guide de la Fondation des femmes : « Accouchement, mes droits, mes choix »

Le guide de Marie Hélène Lahaye qui recense les différentes étapes pour porter plainte pour violences obstétricales : « Comment porter plainte pour violences obstétricales ? »

_ Le guide du GIAPS (Groupe d’information et d’action sur les questions procréatives et sexuelles). Le GIAPS a proposé aux étudiant·e·s de la clinique juridique de l’Université Paris Nanterre (Euclid) de travailler sur les violences gynécologiques en produisant des guides à destination des usagèr·e·s du système de santé et des professionnel·le·s de santé : https://asso-giaps.org/2022/02/16/guides-sur-les-violences-gynecologiques/


SE PRÉPARER À LA CONSULTATION

La situation de consultation médicale n’est pas toujours évidente et nous pouvons nous sentir déstabilisé.e.s, d’autant plus quand il s’agit de gynécologie et de sexualité. Afin de vivre le mieux possible ces situations, nous pouvons nous y préparer :

Vous pouvez consulter le « Manuel d’autodéfense féministe dans le cadre de la consultation en santé sexuelle et reproductive » pour vous préparer à la consultation.

Vous pouvez venir accompagné.e.s. Lae professionnel.le de santé n’a aucune raison de s’opposer à ce que vous veniez accompagné.e.s d’ami.e.s ou de membres de notre famille. À plusieurs, nous sommes plus en mesure de nous affirmer et de refuser des actes avec lesquels nous ne sommes pas d’accord.

Vous pouvez préparer une liste de nos questions et de ce que vous voulez aborder.
Éventuellement noter les réponses données. Cela permet de s’assurer d’avoir eu toutes les informations souhaitées et signifie au soignant·e notre participation active à cette consultation.

Vous pouvez vous renseigner au préalable, sur la contraception, mais aussi sur la sexualité, les IST et les alternatives de soins et poser des questions suite à cette recherche. Vous pouvez également demander à la/au soignant·e de se renseigner sur des pratiques et leurs conséquences si elle/il n’en a pas encore connaissance.

17 réflexions au sujet de « Que faire en cas d’abus ? »

  1. merci pour tout

    Lorsque j’avais 18 ans j’ai consulté une gynécologue afin de prendre la pilule. A l’époque le seul chemin qui m’étais connu et donné pour avoir la pilule était le gynécologue.
    Lors de la première consultation, elle ne m’a pas examinée car je n’ avais pas eu de rapport. Pour la deuxième j’ en avais eu ; elle m’a alors dit qu’il fallait que j’ai un examen gynécologique. Lorsque j’ai refusé, elle m’a dit qu’elle ne pourrait pas me prescrire la pilule. On a longtemps parlementé, j’ai fini par accepté un examen des seins à contrecœur. Elle avais alors pris un ton autoritaire et je me sentais stressée. (Je passe la première engueulade car j’avais refusé les vaccin contre le papillonna virus).

    Suite à cet épisode, des douleurs lors des rapports sont survenues. Je faisais de nombreux cauchemars ou je revoyais la scène, je ne me sentais plus propriétaire de mon corps. J’ai alors consulté divers médecins, mais je n’ avais rien. Finalement c’est avec des amants respectueux qu’elles se sont atténuées. Ce que je retiens de tout cela, c’est qu’avant d’aller chez le gynécologue j’étais en bonne santé, j’avais des rapports non douloureux où je prenais du plaisirs, après cela a été 7 ans de souffrances, de rejet de son corps. Pour moi l’amertume ne passeras pas. La confiance est définitivement perdu en ces soignants qui m’ont apportés des douleurs qu’ils n’ont jamais su soigner. Je garde en moi une haine immense à leur encontre.

    La pilule me rappelle toutes ces douleurs dont je ne veux plus entendre parler. Je ne raconte pas les nombreuses fois ou je me plaignais que mes pilules me donnaient des effets secondaires et où l’on refusais de me les changer ( vomissement, seins gonflés), ou au contraire où l’on refusais de me donner celle qui allais.

    J’ai déjà imaginé l’existence d’un site pareil. Merci à vous de faire avancer les choses, de secouer ce joug médical, merci pour la création de cette liste. J’essayerais de la diffuser au maximum.

  2. Bonjour,
    En cas de refus de pratiquer la stérilisation à visée contraceptive, et la non-re-orientation vers un praticien qui accepte de le faire, quels sont les recours envisageables?

    Je vais me mettre en quête de quelqu’un voulant bien me faire cette opération, et j’ai peur d’essuyer des refus en masses, du fait de mon age (22 ans) et du fait que je suis nullipare.

    • Bonjour,
      Je vous conseille tout d’abord de consulter l’annuaire des médecins pratiquant la stérilisation volontaire en respect de la loi, mis en place par Martin Winckler. Ainsi, vous pourrez consulter unE soignantE bienveillantE au sujet de la stérilisation volontaire et respectant a priori votre choix.

      En tous les cas, beaucoup de médecins étant obscurantistes et ne respectant pas la loi de 2001 autorisant toute personne majeure à demander une stérilisation définitive, c’est bien d’aller au rendez-vous préparée, en apportant par exemple une copie du texte de loi et du code de déontologie médicale. Plein de courage!

  3. Sans vouloir décourager qui que ce soit, il faut savoir qu’il est très difficile en cas d’abus de pouvoir obtenir réparation, c’est même le plus souvent impossible, l’administration attend qu’il y ait genre 92 plaintes avant de réagir (et encore). Très peu de procédures, en pratique, aboutissent. Le cas du Dr Hazout, très médiatisé, est une exception. Pour toutes celles qui ont et/ou auront cet immense courage de porter plainte je transmets tous mes encouragements et leur souhaite bonne chance et beaucoup de persévérance. L’Ordre des Médecins, dans plus de 98% des cas, agit selon ses propres intérêts et les médecins se couvrent entre eux. Le corporatisme est de mise dans ce milieu et le type qui déconne sera pratiquement toujours « défendu et soutenu par ses copains ». Il ne faut pas s’attendre à des miracles quand on engage une démarche à l’encontre d’un soignant…Qui dit milieu d’élite…je vous laisse deviner la suite.

  4. Bonsoir je voulais juste relater ce qui m’est arrivé il y a deux ans et dont je n’ai pas osé parler. De graves plaies douloureuses à la vulve me poussent à consulter ma gynécologue habituelle. Elle décrete en m’ayant a peine regardée que j’ai un herpès. A ma question « cela est un virus que j’aurai ma vie entière? », elle me répond « oui, il faudra vous y faire ». Une ordonnance et débrouille toi.
    Le traitement ne donnant rien au bout d’une semaine je vais consulter mon généraliste qui lui m’ausculte attentivement ( après m’avoir demandé si j’en étais d’accord), étonné que ma gynécologue ne m’aie pas prescrit une sérologie pour confirmer son diagnostic. Il me le prescrit. Je fais la prise de sang et c’est négatif : je n’ai pas d’herpès genital!
    Je retourne consulter ma gynécologue un mois plus tard pour ma visite annuelle, je lui signifie son erreur de diagnostic, elle se réfugie derrière un « c’était difficile à voir » puis, lors de mon examen, m’ote mon stérilet sans me demander mon avis. J’avais 52 ans, semblait ménopausée, elle m’a rétorqué que je n’en avais plus besoin. Estomaquée mais ne pouvant rien faire, le mal était fait, je pars dépitée.
    Mais les mois qui ont suivi, j’ai souffert d’affreuses bouffées de chaleur qui m’empêchaient de dormir et me gênaient même dans ma vie professionnelle.
    J’ai reconsulté une autre gynécologue, et c’est le jour et la nuit! Elle est à l’écoute, compétente, douce. M’explique chacun de ces gestes.
    Et, de plus, elle ne me demande pas de totalement me déshabiller à chaque consultation. Ce que faisait mon ancienne gynécologue.
    C’est en ecoutant un documentaire sur france inter que j’ai découvert le terme de maltraitance gynécologique. Je pense en avoir été victime. Et mon médecin était une femme….
    Si quelqu’un souhaite savoir son nom je peux le donner.
    Voilà, aujourd’hui je vais bien. J’en remercie ma nouvelle gynécologue. Mais je me dis qu’il y a deux ans j’aurais pu éviter bien des désagréments.

  5. Je suis allée voir une gyneco dans 15e arrondissement de Paris, car j’avais subi des viols dans le passé et avais mal lors de mes rapports sexuels depuis.
    Je lui explique, elle me dit « ah ça par contre il faut aller voir un psy. »
    Elle m’a fait un examen gynécologique, pour conclure que « c’est dans votre tête, tout va bien, votre organe sexuel est sain. »
    5 minutes montre en main, 80€ la consultation pour pas une once de compassion ou de tact. Je suis ressortie dépitée et vraiment triste.

    • Une gynéco qui m’a fait payer le même prix, dans le même arrondissement, a refusé de prendre en charge des règles hémorragiques lors de ma péri-ménopause. Je parle de plus d’une semaine de vraie galère, qui est tombée en plein pendant des vacances : heureusement, d’une certaine façon, car je ne pouvais rien faire d’autre que de m’occuper de mes protections hygiéniques et de mes fuites, je n’aurais pas pu travailler (je ne détaille pas mais c’était le cauchemar). Au téléphone, alors que je donne des indications de quantité précises (et impressionnantes) : « C’est normal ! vous n’avez pas eu vos règles pendant plus de deux mois. » Me prescrit quand même une échographie pelvienne, qui ne dévoile rien d’anormal : a priori, c’est un dérèglement hormonal dû à l’approche de la ménopause (les règles s’espacent et l’endomètre s’épaissit davantage, sachant que mes règles étaient déjà importantes, ce que j’ai compris à ce moment-là seulement en me renseignant). Avant de la revoir, plusieurs mois plus tard (rendez-vous déjà fixé qu’elle n’a pas déplacé), je bricole : pour ne plus avoir de règles, je reprends une pilule progestative que j’avais déjà utilisée, et que me prescrit une généraliste. J’équilibre en mangeant du soja pour éviter des bouffées de chaleur. Epuisée, je suis encore un régime pour combattre une anémie très probable. Et je dois prendre pendant plusieurs jours des anti-inflammatoires car les règles ne s’arrêtent pas spontanément (en tout, j’ai eu mes règles pendant 30 jours). Un bricolage qui a fonctionné in fine, mais que j’ai été obligée d’inventer sans dialogue, et sans filet : pour le problème hormonal, les généralistes que j’ai consultés me renvoyaient à ma gynéco. Quand je la vois enfin, elle prétend : « Il n’y a de toute façon rien à faire. » (Je sais que c’est faux, il y a des traitements hormonaux autant que des traitements de l’endomètre.) Elle feint de croire que je prends la pilule pour des raisons contraceptives (alors que ma motivation première est l’arrêt des règles), traite l’arrêt des règles comme une conséquence secondaire et m’explique qu’on arrêtera la pilule l’an prochain pour vérifier que je suis ménopausée. Je lui explique que l’éventualité d’avoir de nouveau de telles règles n’est pas gérable, lui donne des détails, ce qui provoque comme seule réaction un « Pouh ! » M’a auparavant examinée avec une grande brutalité, ainsi lors d’un toucher vaginal dont elle ne m’a pas expliqué la finalité, malgré ma demande. Me fait ensuite mal avec le speculum et conclut par ce jugement : « C’est parfait. » Merci pour l’appréciation mais ce n’est pas ce que je cherche : pourriez-vous respecter mon corps, répondre à mes demandes, m’informer équitablement et ne pas refuser de me soigner ?
      Cette femme a écrit des publications sur la ménopause !!!
      L’hypothèse du sadisme est à envisager sérieusement.

  6. J’ai consulté une nouvelle gynécologue suite à mon déménagement. Celle-ci s’est montrée brutale lors du frottis, j’ai eu très mal. Elle m’a indiqué qu’elle n’avait pas mis de lubrifiant et que « non je n’avais pas mal, au pire c’était juste une gène ». J’ai ressenti des sueurs froides de douleur et j’ai failli faire un malaise sur la table mais j’ai pris sur moi. Une fois qu’elle a eu fini j’ai gardé les yeux les fermés le temps de me calmer et j’ai pris de grandes respirations (j’allais visiblement pas bien). Sans me prévenir elle a introduit ses doigts d’un coup pour le toucher vaginal. Encore une fois elle m’a fait très mal, et là je ne m’y attendais pas. La douleur m’a coupé la respiration. Je n’étais plus ne capacité de parler à ce moment là. Une fois qu’elle a eu fini elle m’a annoncé que je saignais. Quand je me suis assise, du sang me coulait le long des jambes. J’ai demandé si elle aurait quelques chose pour m’essuyer car elle était repartie a son bureau. Elle m’a dit « non je ne vous donnerais rien, vous vous attendiez a quoi ? ». J’ai fondu en larme, je me suis sentie, violentée, humiliée, plus bas que terre. Je lui ai dit que son approche ne me convenait pas. La consultation s’est terminée comme cela et elle a eu le culot de me dire « la prochaine fois que vous prendrez rdv je demanderez à la secrétaire de vous mettre avec une autre gynécologue ». Comme si de moi-même je serai retournée voir ce boucher …. Quelques jours après, les résultats du frottis tombent, le prélèvement est trop hémorragique pour en tirer un résultat, il faut que je reprenne rdv avec un gynécologue… imaginez mon appréhension !

    • Bonjour,
      merci pour votre confiance et surtout d’avoir eu le courage de témoigner de votre expérience. Nous sommes absolument désolées et révoltées que vous ayez eu à subir cette consultation violente. Sachez qu’il existe différents types de recours pour signaler les pratiques abusives des soignant.e.s, comme notamment déposer une plainte à l’Ordre des Médecins de votre département. Pour partager votre expérience et être écoutée, conseillée, vous pouvez contacter et consulter la page facebook de l’Institut de recherche et d’actions pour la santé des femmes, dont l’objectif est de lutter contre les violences obstétricales et gynécologiques au sein du système de santé français et international, d’en étudier les origines et les conséquences sur la globalité de la vie des femmes (institutrecherchesasf@gmail.com) ; vous pouvez aussi témoigner sur la page Paye Ton Gynéco (https://payetongyneco.tumblr.com/) ou sur la page « Je n’ai pas consenti » (http://jenaipasconsenti.tumblr.com/) pour que votre témoignage soit lu par d’autres et éventuellement être mise en contact avec d’autres personnes qui auraient eu à faire aux pratiques désastreuses de cette soignante, afin, peut-être de tenter un recours à plusieurs.
      Si vous souhaitez que nous vous aidions dans l’une ou plusieurs de ces démarches, n’hésitez pas à nous recontacter par mail : gynandco@riseup.net

      l’équipe de Gyn&co

  7. Ping : Intercultur’elles : notre 2e atelier collectif a porté sur la santé féminine | UniR

  8. Bonjour,

    Je connais une gynécologue qui tient des propos graves sur l’IVG (elle dit que c’est indigne), qui m’a refusé une prescription de pilule parce que « je n’étais pas en couple ni amoureuse donc que je n’en avait pas besoin », qui a également dit à ma mère de ne pas aller faire de radio de ses seins pour dépister un cancer du sein parce que « les radio sont plus dangereuses que les cancers ». Bref. Elle tient des propos très graves (anti-IVG, pro rapport de couple hétéro-normée, anti-LGBTQI+, elle désinformé les femmes sur le cancer du sein) . Sur des personnes moins informées que moi, plus naïves, plus insolées, ce genre de propos peut être très grave.
    Je ne sais pas comment la signaler, car elle n’a pas eu de gestes pénalement incriminant.
    Merci pour votre aide,

    • Bonjour,
      Merci pour votre commentaire. Les faits que vous décrivez sont en effet graves.
      – Les actes discriminatoires, et le fait de refuser des contraceptions sans raisons scientifiques constituent des fautes professionnelles que vous pouvez signaler au défenseur des droits.
      – Nous vous invitons également à contacter SOS Homophobie pour alerter sur les propos homophobes de cette soignante.
      – Enfin, les refus d’IVG restent malheureusement légaux par l’application de la « clause de conscience », mais en tant que patient.e vous êtes en droit de quitter la consultation sans payer, de même pour toute situation de discrimination.
      Bon courage dans votre démarche,
      Gynandco

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  10. Ping : Violences gynécologiques et consentement - ANCRés – À nos corps résistants

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  12. Bonjour

    Merci pour votre article.

    Le lien vers l’Institut de recherche et d’actions pour la santé des femmes n’est pas le bon, il renvoie sur un site « beauté bien être  » que je ne qualifierais pas de féministe !!

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